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Le réveil de la conscience

La Sœur Rym


 

Bismillah errahman errahim wal hamdou lellah rab el alamin wassalatou wassalamou ala achrafi el morsalin, sayidina Mohamed wa ala alihi wa sahbihi ajma'in.

 

En lisant les différents récits de conversion sur ce site, je me suis dit : «et pourquoi pas le tien ?». Ce qui semblerait tout à fait absurde si on sait que je suis tunisienne donc censée être musulmane de naissance. En effet je l’étais mais seulement sur le plan culturel. En somme j’étais croyante mais non pratiquante. Tout ce que j’avais de musulman était le fait de jeûner Ramadan (par habitude, histoire de faire comme les autres) et ce mois, ô combien saint, se résumait pour moi en une abstinence de manger et boire la journée et une série de veillées familiales. J’étais une fille plutôt libérée, je sortais beaucoup, je m’habillais comme je le voulais, je m’amusais, bref je profitais de la vie ! (Du moins c’est ce que je croyais).

 

Je l’avoue l’islam n'était pas une de mes préoccupations majeures (astaghfirou Allah). Je me disais que Dieu était assez Clément pour me pardonner mes péchés si je devenais pieuse à 50 ou 60 ans. Je me référais à ce verset du Coran qui dit : «Inn’Allah ghafouron rahim» (Allah est Clément et Miséricordieux) et j’oubliais de lire la suite «wa lakinahou chadid el ikab» (mais Il est dur en châtiments). Je croyais avoir toute la vie devant moi pour retourner sur le droit chemin. Car bien qu’indifférente, une petite voix à l’intérieur de moi me disait que je suivais une voie sans issue : bon d’accord, je réussissais dans mes études (je fais des études de lettres françaises), j’avais plein d’amis sympas, j’allais certainement me marier un jour, avoir des enfants, vieillir, et enfin mourir. Oui mais, quel SENS aurais-je donné à ma vie ?

 

Pourquoi vivais-je alors si tout s’arrêtait avec la mort ? C’est insensé et puis, avant tout, qui me garantissait que j’allais vieillir et arriver à la cinquantaine ou même moins ? Je pouvais très bien mourir d’un instant à l'autre. Que dirai-je à Dieu quand je comparaîtrai devant lui ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête sans vraiment me décider à suivre le chemin d’Allah. «Shaytan» me trouvait toujours des prétextes du genre : on ne vit qu’une fois alors profite !!! (astaghfirou Allah, que j’étais ignorante !). J’errais dans cette vie, mais les questions existentielles m’obsédaient de plus en plus. Pourquoi Dieu nous a-t-il créés ? Est ce pour vivre, nous amuser, travailler, et puis mourir ?

 

Non, ce n’était pas possible ! Dieu ne fait jamais les choses sans finalité. Le comble c’est que mes connaissances en islam étaient vraiment minimes, je ne savais même pas prier. La honte ! A la même époque, j’ai découvert une chaîne, «Iqra», spécialisée en islam (qu’Allah récompense  de Paradis tous ceux qui y travaillent).

 

J’apprenais enfin les préceptes rudimentaires de cette religion que je méconnaissais. Je découvrais un islam juste, tolérant, fiable, logique, et j’en passe… Je commençais à m’intéresser, je  fréquentais de plus en plus de gens pieux. Les ténèbres s’estompaient petit à petit de mon cœur et la Vérité se dévoilait à moi, claire, pure, éclatante. Deux épisodes allaient définitivement ôter ce voile qui gâchait tant ma vie.

 

 Le premier s’est passé un jour que j'étais en train de jouer une partie de jeu de lettres sur Internet contre un jeune Vietnamien de 20 ans (qu’Allah swt lui accorde Sa miséricorde et qu’Il le préserve dans le droit chemin) qui habitait Paris. Soudain, il m’a dit qu’il partait pour 30 mn et qu’il allait ensuite revenir. Je me suis demandée ce qu’il avait d’important à faire pour interrompre une partie comme ça, et là, coup de théâtre, il m’a dit qu’il allait simplement à la mosquée pour prier ! ! ! ! ! ! Ce fût un choc pour moi ! ! ! Lui, le vietnamien de Paris, allait prier et moi la supposée musulmane, je ne savais même pas prier ! ! ! ! A croire que la terre se mettait à tourner à l’envers ! ! ! Ce fût le déclic ! Je savais que je devais faire quelque chose.

 

A quelques jours d’intervalle, c’était l’aïd el kebir. L’après midi, on était maman et moi devant la télé et il y avait un homme de religion, en habits de pélerin, il était à la Mecque (qu’Allah ne prive aucun vrai croyant d’y aller !). Il faisait des invocations, en larmes. Il implorait Allah le Tout Puissant, le Miséricordieux, l’Unique, l’Eternel, le Très Haut… Il tendait ses mains vers son Créateur, espérant qu’Il lui pardonne ses péchés. Cet homme semblait si confiant en Dieu et en Sa Clémence. J’étais rivée sur l’écran, émue, hypnotisée, séduite, convaincue mais surtout décidée à ne plus perdre une seule minute de plus.

J’avais désormais la foi et plus rien ne pouvait m’arrêter. Depuis ce jour (alhamdoulillah) ma vie a changé. J’essaie toujours de satisfaire Dieu avant de me satisfaire moi-même. J’ai appris à connaître l’islam, notre Prophète bien-aimé (saws) et ses compagnons, le Coran.

 

J’ai connu dans l’Islam d’autres grandeurs et je suis tant fière d’appartenir à cette belle religion qui est au fait la continuité de toutes les autres. Depuis, je jeûne de plus en plus, je fais l’aumône, j’essaie par mes petits moyens d’obtenir le pardon d’Allah et incha’Allah j’y arriverai à bout de patience et d’endurance.

Je rapproche toujours l’islam avec cette idée de lunettes correctrices. Avant l’islam, je voyais flou et depuis je vois très bien (alhamdoulillah). Tout ce qui me paraissait être gris ou noir m’apparaît désormais blanc comme neige. En un mot, je suis HEUREUSE. Heureuse de vivre PAR et POUR ALLAH. Désormais mon but existentiel est d’entrer au Paradis ETERNEL.

 

A tous ceux qui me demandent si ce n’est pas dur de faire des sacrifices, je leur réponds que «JE PREFERE SUBIR L’HIVER DE LA VIE POUR JOUIR DU PRINTEMPS DE L’APRES VIE».

 

Je sais que mon récit est un peu long et je remercie tous ceux qui l’ont lu. J’avais tellement besoin de partager mon expérience pour montrer que ce sont ceux qu’on soupçonne le moins, qui sont les meilleurs musulmans. L’important n’est pas de précéder mais de persévérer.

 

L’important n’est pas de naître musulman mais plutôt de mourir musulman. L’important n’est pas de porter ce surnom de «muslim» mais d’en être convaincu. Etre ou paraître, la question est tranchée «Rabbana afregh alayna sabran wa tawafana moslimin» (Notre Seigneur, Déverse sur nous de la patience et Fais que nous mourions musulmans) --Amine--

 

Wassalamou alaykom wa rahmatou Allah wa barakatou

 

Rym

 

 

Source: air-islam.com